16 Fév | Actualités

Bernard Casoni : “Imposer notre jeu !”

Après le revers concédé à Saint-Etienne dimanche, le FCL doit se ressaisir dès samedi contre Nice, 3ème de Ligue 1. Bernard Casoni évoque cette rencontre.

Bernard, comment voyez-vous ce match contre les Niçois ?
Ce sera à nous d’imposer certaines choses. Il faut réussir à débloquer les situations plus rapidement qu’auparavant. Nous sommes souvent dans la réaction et non dans l’action. A nous de faire deux mi-temps pleines.

Nous devons être maitres de notre destin…
Oui, car si on veut s’en sortir, il faut que l’on impose des choses. On ne peut pas que subir. Il ne faut pas que le dire. Il faut le faire et en prendre conscience.

Est-ce le principal domaine d’amélioration ?
Oui, ce n’est pas forcément un problème tactique ou technique. Ni d’état d’esprit car les joueurs ont envie de bien faire. Il faut prendre les choses en main. Il ne faut pas avoir peur de manquer une passe, de rater un pressing, un dribble…Au contraire, il faut y aller.

“Ce rêve à notre portée”

De toute façon, il n’y a même pas besoin d’avoir peur…
Non, mais inconsciemment les joueurs ont forcément une petite appréhension. L’échec fait partie de notre travail. On avance grâce aux échecs. Tout le monde a le droit de se tromper. Ce n’est pas la fin du monde. Mais à un moment, il faut y aller et se retrousser les manches…

Que pensez-vous de cette équipe de Nice ?
On peut avoir n’importe qui en face de nous : Nice, Paris, Monaco, Dijon…Faisons déjà ce que nous devons et savons faire. On doit sortir de nos matches sans regret, en ayant tout donné. On peut s’incliner devant plus fort, il n’y a pas de problème. Mais je suis persuadé, qu’en y mettant des ingrédients, que l’on peut mettre en difficulté tout le monde. Mettons tous les atouts de notre côté et qu’on se donne une chance. Je ne veux pas être frustré à la sortie d’un match. Comme à Saint-Etienne…

Quel a été votre discours en début de semaine ?
On a pris une bonne droite à Saint-Etienne en ayant mis un genou à terre. On est toujours vivant mais on n’a plus de temps de perdre. Mais on est toujours en vie et c’est ça le plus important. Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. On doit réaliser quelque chose. N’attendons rien de nos adversaires. On s’en sortira tout seul. C’est à nous d’aller le chercher, de bousculer tout cela. Le rêve de s’en sortir est un travail au quotidien. Je rêve d’avoir de la joie sur le dernier match mais il faut se donner à fond tous les jours pour le décrocher ce rêve.

On a encore ce rêve entre nos mains…
Oui, on a tout à porter. On est vivant. Tout dépend de nous. Maintenant, il faut en prendre conscience. On l’a fait par moment mais on ne l’a pas fait à 100%.

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