30 Oct | Actualités

Christophe Pelissier : « J’ai confiance en l’avenir »

Christophe Pelissier, l’entraîneur du FC Lorient, a abordé ce midi devant les médias le déplacement qui attend sa formation à Dijon dimanche à 15h00 (9ème journée de Ligue 1 Uber Eats).

Pouvons-nous considérer ce match à Dijon comme un premier tournant de la saison ?
Je ne le vois pas comme cela mais plutôt comme une continuité de ce qui a été fait lors des deux dernières rencontres. Il faut continuer à afficher cette volonté de faire les choses ensemble. Nous étions beaucoup plus équilibrés sur ces deux matches. On fait les choses bien mais on doit encore progresser dans notre maîtrise du jeu qui je pense, au fil des matches et de la confiance, doit s’améliorer.

Faites-vous plus attention à la production de votre équipe qu’à celle de l’adversaire ?
On prend toujours en compte les forces et faiblesses de l’adversaire. Ce qui m’importe c’est que mon équipe fasse sa performance. Le résultat est la conséquence. Soyons à notre niveau. Ce qui me plait sur les derniers matches, c’est que nous avons plus ou moins mis en place ce que l’on voulait. Pas totalement sinon nous aurions gagné le week-end dernier. Ce que je souhaite, c’est avoir une continuité dans nos performances.

Etes-vous plus rassuré qu’il y a quelques semaines ?
Je suis rassuré par rapport à l’équilibre qu’on a sur le terrain, à la qualité et l’investissement des garçons. C’est dur pour eux, pour tout le monde quand on ne gagne pas. Je vois un groupe qui est prêt à lutter et à s’accrocher. En tant que coach, j’ai confiance en l’avenir avec ce groupe. Je vois le travail fourni et on pose des bases solides. On a toujours des axes d’amélioration mais ça commence à prendre forme.

Que pensez-vous de cette équipe de Dijon, la lanterne rouge ?
Cela ne veut rien dire. Nous sommes toujours sur un début de saison. On a vu qu’ils ont été capables d’accrocher Rennes et Montpellier chez eux. C’est une équipe qui a énormément de qualités offensives avec de la puissance et de la vitesse. Ils ont un problème d’équilibre, un peu comme nous. On se ressemble un peu. On les a regardés, on les a étudiés. Face à un concurrent direct, qui a cinq points d’avance, la pression sur ce match est sur Dijon.

Le fait qu’il n’y ait pas de public est un avantage pour vous ?
Non. Après, je mesure la chance que l’on a de jouer. Mais jouer à huis clos n’est jamais une chance. Le public peut pousser son équipe mais aussi se retourner contre elle. C’est à double tranchant.

Sentez-vous que l’intensité est montée d’un cran aux entraînements ?
Oui, je l’ai remarqué depuis le match de Metz. J’ai senti sur la préparation du match de Reims puis sur celle qui a suivi, que le groupe avait réagi et avait vu que l’on n’était pas dans le vrai dans ce que l’on proposait. La réponse des joueurs est très bonne. Ce ne sera que bénéfique pour le groupe.

 

 

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