Christophe Pelissier, l’entraîneur du FC Lorient, s’est exprimé ce midi devant les médias avant le déplacement à Strasbourg programmé dimanche à 21h00 (38ème journée de Ligue 1 Uber Eats).
Dans quel état d’esprit vous abordez le match de dimanche soir ?
Depuis janvier, on a imaginé cette finale. On s’est donné les moyens d’être encore dans le sprint final, d’être encore en vie et de pouvoir jouer un dernier match avec notre destin en main. La deuxième partie de saison des garçons est remarquable. Maintenant, il faut valider cela en faisant une performance à Strasbourg dimanche.
Pensez-vous être dans une bonne posture en étant 17ème avant le dernier match de la saison ?
Ce n’est pas le fait d’être 17ème qui nous fait dire que l’on est dans une bonne posture. C’est le fait d’avoir notre destin en main. On sait ce que l’on doit faire pour valider notre belle deuxième partie de saison.
Comme le week-end dernier, il ne faut pas faire de calculs avant d’aborder ce match capital ?
Pourquoi on en ferait ? La seule chose sur laquelle nous devons nous attarder, c’est notre performance. Quel est l’intérêt de perdre de l’énergie à penser aux autres équipes ? Je ne crois pas aux grands penseurs du football qui font des tas de calculs…Je suis concentré sur la performance de mon équipe. On fera les comptes en fin de saison.
Que pensez-vous de Strasbourg ? Vous les aviez battus au match aller…
Cette victoire est lointaine, c’était la 1ère journée du championnat. Sans minimiser notre victoire, Strasbourg était aussi handicapé par de nombreux cas de Covid. Je suis surpris qu’ils soient à cette place, au vu de leur effectif. Ça prouve que le championnat est très difficile. L’absence de leur public joue beaucoup aussi.
Strasbourg conserve peu le ballon et procède souvent par contres. Cela peut vous perturber ?
On a su s’adapter à des équipes aux caractéristiques différentes. On saura s’adapter dimanche. Avec Strasbourg, on est des équipes qui, en moyenne, marquent le plus de buts avec le moins de passes. Les deux équipes ont des joueurs qui se projettent vite vers l’avant. Mais on a déjà connu des situations où on devait avoir plus le ballon. Et on a su faire de très bonnes choses.
