Quel bilan faites-vous du match contre Marseille ?
De la déception. On fait une première mi-temps cohérente sur le plan tactique. On ne voulait pas qu’ils prennent de la vitesse car on savait qu’on pouvait les mettre en difficulté. On mène 1-0 assez logiquement et on peut même marquer un deuxième but. Et puis on a un trou d’air sur les 20 premières minutes de la deuxième mi-temps. On était trop attentiste, on n’avançait pas sur le porteur de balle et surtout on ne défendait pas en avançant. Ce qui fait d’habitude notre force. Et quand on laisse des espaces à des joueurs du calibre de l’Olympique de Marseille, on le paye cher. Malgré cela, on arrive à trouver d’autres forces mentales pour revenir au score. On sent même qu’on peut aller chercher ce troisième but et la victoire. Et finalement on est puni, peut-être par notre naïveté une nouvelle fois. On manque d’attention sur leur but, on n’est pas sur le porteur et on laisse frapper. Et face à une équipe pareille, on le paye cash.
Une réaction est donc attendue dès dimanche contre Bordeaux…
On est dans l’obligation de faire des résultats à la maison. Il faut qu’on continue sur ce qu’on a fait jusqu’à présent. Mais ça va être un match très compliqué car Bordeaux va venir chercher les trois points pour obtenir son maintien.
Pensez-vous que Bordeaux peut être plus touché psychologiquement ?
Non, je ne pense pas. Ils viennent de jouer une équipe qui pour moi est injouable, Monaco. Et ils ont les joueurs de talent et d’expérience pour se mobiliser. Il faut s’attendre à un match très difficile dimanche.
Quel est le discours à adopter après un match comme celui contre Marseille ?
Il faut ressortir le positif de ce match avec les joueurs et ne surtout pas paniquer. Nous devons rester focalisés sur notre fin de saison et sur cette barre des 40 points. On a encore cinq matchs devant nous et on a la chance d’être en vie. Si on nous avait dit en décembre qu’on serait dans la course mi-avril, on aurait déjà signé. On a l’avantage de recevoir une équipe qu’on peut mettre dans la lutte au maintien. C’est un gros challenge à relever et c’est très excitant.
L’avantage d’avoir des joueurs offensifs en forme est un point positif aussi…
On sait que la fin de saison se joue aussi sur la force des équipes. Nous, on a cette force de pouvoir marquer contre n’importe qui. On a des talents individuels et aussi une équipe qui est collectivement tournée vers l’avant et qui se procure des occasions à chaque match. Mais le football est une question d’équilibre. On a cinq matchs pour le trouver et gagner.
