Pour sa première saison chez les professionnels, Erwin Koffi compte aujourd’hui 12 matches de Ligue 1 à son actif. Le latéral droit lorientais revient sur le succès à Nancy et la réception de Caen.
La victoire à Nancy vous relance complètement dans la course au maintien…
C’est une victoire qui nous relance effectivement. Nous revenons à trois points du premier non relégable. Elle fait beaucoup de bien et elle prouve, une nouvelle fois, que nous ne sommes pas morts. On a eu un sursaut d’orgueil. Marquer ce troisième but, dans les arrêts de jeu, nous apporte énormément de joie et c’est positif pour la suite.
Comment expliques-tu les deux visages de l’équipe affichés contre Nancy ?
A la mi-temps, nous nous sommes expliqués dans le vestiaire. Les remarques étaient constructives et tout le monde a bien pris la chose. Cela fait aussi avancer l’équipe. On s’est remotivé, on s’est tous dit que nous avions du talent et qu’il fallait le mettre au service du collectif.
Est-ce le premier signe positif du destin de la saison ?
Dans la saison, il y a eu plusieurs faits de jeu contre nous : des cartons, des buts dans les arrêts de jeu…Pour une fois, cela tourne en notre faveur. J’espère que cela va continuer. Le mérite en revient au staff et aux joueurs qui donnent tout pour que l’on se sauve.
“Il n’y a que le collectif qui prime !”
Victoire impérative face à Caen dimanche…
On doit toujours gagner. De toute façon, il ne nous reste que des finales. C’est comme des matches de Coupe. Ce sont presque des matches à élimination directe. La victoire est impérative. On ne doit pas perdre. Il faut que l’on soit décisif pour prendre les trois points.
Que penses-tu de cette équipe caennaise ?
Au match aller, on avait perdu 3-2, notamment sur un premier fait de jeu avec l’expulsion de Zargo Touré. Caen est une bonne formation mais si on entame bien le match on leur posera beaucoup de problèmes.
Quel est le mot d’ordre aujourd’hui ?
Tout est possible et on ne va rien lâcher. On va se battre jusqu’à la fin. On va porter fièrement les couleurs du FC Lorient jusqu’à la fin de la saison pour maintenir le club.
Comment vis-tu cette première saison professionnelle ?
Onze matches pour une première saison, c’est pas mal. Mais aujourd’hui, je ne pense qu’au collectif. J’aurais préféré faire moins de match mais que l’équipe soit dans une meilleure position. Il ne faut pas d’état d’âme. Il n’y a que le collectif qui prime et on fera tout pour se sauver.
