5 Mai | Actualités

Fabrice Abriel : “Tellement de bons moments au FC Lorient”

Fabrice, déjà comment vas-tu ? Quel est ton parcours depuis la fin de ta carrière professionnelle en 2015 ?
Je vais très bien, merci. Alors, j’ai arrêté ma carrière de joueur professionnel en 2015, à Valenciennes en Ligue 2. Ensuite, j’ai commencé à passer mes diplômes d’entraineur. En parallèle, j’ai pris le poste d’entraineur adjoint de l’Équipe de France Militaire. Et dans la continuité, j’ai entrainé plusieurs équipes. Aujourd’hui, je suis l’entraineur de l’équipe féminine de Fleury.

Pourquoi le poste d’entraineur, après celui de joueur ?
Transmettre déjà. Le partage de mon expérience de joueur, aussi. Et faire passer mes idées. J’ai toujours eu cette envie.

Et pourquoi Fleury ?
En 2020, le FC Fleury est venu vers moi. Ils avaient besoin d’un entraineur adjoint, principalement pour organiser les séances d’entrainement, mais aussi pour progresser dans le contenu, tactiquement, techniquement. Et de mon côté, le profil de l’équipe m’intéressait. Et je voulais aussi savoir si j’étais capable de relever un tel défi. Aujourd’hui, je suis très content. On est quatrième du championnat, bien au-dessus de nos objectifs de début de saison. On a aussi fait une demi-finale de Coupe de France, en perdant face au Paris-Saint Germain.

Tu as passé trois saisons au FC Lorient. Qu’est-ce que tu retiens de tes années chez les Merlus ?
Ce que j’aimais beaucoup à Lorient, c’était l’intelligence collective. L’intelligence de jeu. Sur le terrain, on savait toujours ce qu’on avait à faire. On ne faisait pas tout bien, mais on savait toujours comment réagir, réajuster certains points…

Et du point de vue individuel, comment tu juges tes années lorientaises ?
Déjà, à Lorient, j’ai eu la chance de réaliser trois saisons pleines. Je n’ai pas eu de blessure ou de pépins physiques. Et grâce à ça, j’ai pu passer beaucoup de paliers. Que ce soit sur le plan de la performance, de la régularité, du dépassement de soi… J’ai parfois eu la sensation, sur le terrain, d’être au maximum de mes performances. Notre équipe était intelligente, ça allait vite, c’était subtil. J’ai vraiment eu cette impression d’être au bon endroit, au bon moment.

Tu parles de tes très bon souvenirs au FC Lorient… Est-ce qu’il y a un match qui t’a marqué plus qu’un autre ? Un but peut-être ?
C’est vrai que j’ai connu de nombreux bons moments à Lorient. Le premier date de ma toute première saison au club (2006-2007), où on avait l’objectif du maintien en Ligue 1. On joue à Nantes, et je marque face à Fabien Barthez, d’un très beau lob. Et grâce à cette victoire, on se met à l’abri d’une descente en Ligue 2. Sinon, j’ai d’autres souvenirs… Mon premier match avec le FC Lorient, où je fais mon retour au Parc des Princes, et où on gagne 3-2 face au PSG. L’année d’après, on gagne de nouveau là-bas (1-3). Ma dernière saison aussi, où on retourne la rencontre au Vélodrome, en gagnant 3 buts à 2 après avoir été menés 2 buts à 0. Face à Lyon, je marque d’une talonnade… Tellement de bons moments…

Et ensuite, tu signes à l’Olympique de Marseille. Tu passeras deux saisons sous le maillot Olympien…
J’avais considéré que c’était le bon moment pour moi de partir. J’avais besoin de sortir de ma zone de confort, et de viser le très haut niveau. Et j’ai passé deux saisons, à gagner des titres (Champion de France en 2009/2010, double vainqueur de la Coupe de la Ligue en 09/10 et 10/11). J’ai aussi pu jouer la Ligue des Champions, de nombreux grands matches… Avec la pression que ça comporte et tout ce qui va avec au sein d’un très grand club.

Quelles sensations de jouer des matches de Ligue des Champions ?
J’avais connu l’expérience de la Ligue des Champions, au Paris-Saint Germain. Mais seulement sur le banc. Mais je connaissais ces ambiances, le contexte de ce genre de rencontre…A l’OM, je me retrouve titulaire sur la pelouse du Real Madrid, du Milan AC. Et je me suis dit que c’était pour ce genre de rencontre que je m’étais lancer dans une carrière de joueur pro’. Le football c’est ça. Exceptionnel.

A l’Olympique de Marseille, ton entraineur était Didier Deschamps…
Didier, on pense tous le connaitre. Son nom, son jeu, sa personnalité, son passé d’ancien joueur… Mais très peu de personne le connaisse vraiment. Didier a ce côté de manager, qui permet de faire gagner une équipe. Il est très attentif aux détails. Dans le casting d’avant saison, le recrutement, sa façon de convaincre un président d’investir ou non… Il a cette compétence. Il sait désamorcer une pression. Et Didier sait gagner. Il a toujours ce facteur chance, ou il sait faire tourner les choses dans son sens. En tant que joueur, entraineur ou aujourd’hui, en tant que sélectionneur.

Fabrice, tu continues à suivre le FC Lorient ?
Toujours, évidemment. Et honnêtement, je pense que mon histoire avec le FC Lorient n’est pas terminée.

Partager sur : Facebook | X