10 Août | Actualités

Jean-Marie David, du terrain au staff de Ligue 1

Après Erwann Le Postec, la semaine passée, on poursuit la présentation du nouveau staff professionnel par Jean-Marie David, adjoint de Régis Le Bris. L’ancien joueur, formé au Stade Rennais et passé par le FCL, nous parle de son rôle au sein du staff.

Jean-Marie, explique-nous ton parcours
J’ai eu une carrière de joueur pendant 18 ans. Je suis formé au Stade Rennais. J’y ai passé plus de 10 ans avant de rejoindre le FCL à 18 ans pour deux saisons. J’ai disputé quelques rencontres de Ligue 2, notamment avec Yvon Pouliquen comme entraineur, mais malheureusement le club a décidé de ne pas me faire signer professionnel. J’ai alors rebondi à Vitré, en National 3 puis en National 2. Ensuite, j’ai connu des expériences dans plusieurs clubs qui évoluaient en National 1 : le Paris FC, le FC Gueugnon, puis à Rouen, en espérant retrouver la Ligue 2. Enfin, je suis rentré en Bretagne à Saint-Malo en N3, puis je rejoins Carquefou en N2 et N1 avant de finir ma carrière à l’USSA Vertou à 36 ans.

Comment t’est alors venue cette envie d’entrainer ?
A travers mon parcours de joueur, je me suis formé en tant qu’éducateur. J’entrainais des équipes de jeunes. J’ai aussi passé mes diplômes en parallèle. A l’âge de 20 ans, mon BEES1 et à 30 ans le BEES2 (DESJEPS), diplôme que j’ai actuellement. J’ai très vite voulu me confronter à ce milieu car j’ai toujours été curieux du travail de mes entraineurs. J’observais leur manière de travailler, leur management… Très tôt, j’ai su que je voulais entraîner et accompagner les joueurs dans leur progression.

Comment es-tu arrivé au FC Lorient ?
Il y a deux ans, Aziz Mady-Mogne apprend que je me lance dans un projet d’accompagnement des footballeurs. Il en parle à Régis (Le Bris) qui me contacte pour le poste d’adjoint de la N2. Je connaissais le fonctionnement du centre et de la formation du FCL puisque j’étais venu l’observer en 2015. Je trouvais déjà la méthode développée par Régis différente, j’étais très curieux de cela. Je me retrouvais dans sa conception du jeu, son approche mais aussi sa méthodologie. Compte tenu de l’opportunité que représentait ce poste, j’accepte de passer un entretien avec Régis et décide de rejoindre la formation du FC Lorient.

Quelle relation as-tu avec Régis ?
Une relation honnête, franche, de confiance réciproque. Et on a une conception commune du foot. J’apprécie la manière qu’a Régis d’appréhender le football. C’est quelqu’un de brillant. On a une méthodologie d’apprentissage propre, l’idée que l’on peut progresser au quotidien. Les joueurs mais aussi, nous, en tant qu’entraineur.

Comment travaillez-vous aux côtés de Régis Le Bris et d’Erwann Le Postec ?
Il n’y a pas de grand changement par rapport à la National 2. On travaille de la même manière qu’auparavant. Ce qui peut être différent par rapport à la saison dernière, c’est que Régis devait accorder du temps au passage de son BEPF. Donc on fonctionnait beaucoup à deux avec Erwann (Le Postec). Cette période a d’ailleurs été très formatrice pour nous. Ça a renforcé notre polyvalence, notre efficacité au quotidien. Avec Erwann, on est devenu très complémentaire. On s’enrichit mutuellement.

La présentation d’Erwann Le Postec en interview 

Quel type de management as-tu avec tes joueurs ?
J’essaye d’être à l’écoute des joueurs, d’être proche sans leur forcer la main. C’est à chacun de faire un pas l’un vers l’autre, pour mieux se comprendre et se connaitre. De mon point de vue, plus je connais le joueur plus je vais être en capacité de répondre à ses besoins, de l’aider à évoluer et de le soutenir sur et en dehors du terrain. Le terrain est important mais l’homme aussi. Pour moi les deux sont indissociables. Le but est de créer un véritable collectif. Joueurs et staff. Car c’est ensemble que l’on va y arriver.

Avais-tu en tête de devenir entraineur adjoint, un jour, d’un groupe professionnel ?
Je l’ai secrètement rêvé… Mais je n’avais pas cette ambition et ce n’était pas un objectif en soi. Après je veux performer dans mon métier. Je veux être meilleur chaque jour. Et naturellement la Ligue 1 est ce qu’il se fait de mieux en France. C’est un beau challenge d’aller confronter ses idées aux meilleurs et c’est aussi une belle reconnaissance du travail accompli ces deux dernières années au sein de la formation.

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