Passé par le Toulouse FC durant une saison (2019-2020), Jean-Victor Makengo fait le point avant la rencontre de ce dimanche.
Le milieu de terrain, arrivé cet hiver au FC Lorient, nous parle de son expérience dans la ville rose, son adaptation dans le Morbihan ainsi que de la préparation de ce match.
Pour revenir rapidement sur la défaite du week-end dernier à Monaco (3-1), comment expliquez-vous cette prestation ?
Déçu du résultat, déçu du contenu. On n’a pas été à la hauteur. On sortait de plusieurs bons matchs où l’on avait plutôt bien fait les choses.
Mais face à Monaco, on est passé à côté. Maintenant il faut se remettre la tête à l’endroit et se concentrer sur le match de Toulouse.
Comment abordez-vous ce match ?
On s’attend à un très beau match face à un bel adversaire. On doit tout donner sur les sept dernières rencontres du championnat.
On va mettre tous les ingrédients et les chances de notre côté pour performer.
Justement, quels ingrédients va t’il falloir mettre dans cette rencontre ?
Beaucoup plus de choses que face à Monaco, c’est certains. On doit se positionner sur la lignée de nos performances précédentes.
Si sur cette fin de saison on fait le maximum pour performer, on sera récompensé sur le terrain.
Toulouse, un club qui plus est que tu connais… Quels souvenirs as-tu de cette expérience ? (un an en prêt lors de la saison 2019-2020)
Toulouse est un club familial qui est aujourd’hui très compétitif. Lors de mon passage, on avait vécu une saison très compliquée (descente en ligue 2).
J’ai aussi connu plusieurs coachs, avec qui j’ai eu des relations bien différentes (Alain Casanova, Antoine Kombouaré puis Denis Zanko). Mais malgré cela, j’en garde une expérience enrichissante.
Aujourd’hui, tu as plus de 90 rencontres en Ligue 1 (Caen, Nice, Toulouse puis Lorient). Qu’est-ce que tu retires de cette expérience ?
La Ligue 1 est un championnat qui s’améliore saison après saison. Cette expérience prouve que mon chemin avance. Maintenant je veux continuer, et j’aspire encore à m’améliorer et à progresser.
Si tu compares le championnat de France au championnat Italien (72 rencontres avec l’Udinese). Quelle analyse fais-tu de ces deux championnats ?
La Serie A est à mon sens beaucoup plus tactique. Surtout dans les premières parties de rencontre, avec de longues phases d’observation.
En Ligue 1, la particularité est l’engagement qu’il faut mettre. Un championnat extrêmement rude, physique et intense.
Après 12 matchs avec les Merlus, quel est ton premier bilan sur tes prestations ?
À mon arrivée, j’avais le plein d’énergie et j’ai enchainé les bonnes prestations. Ensuite, j’ai eu un léger contrecoup. Expliqué aussi par une légère baisse physique et une adaptation à mes coéquipiers ainsi qu’à mon nouveau club.
Et depuis quelques rencontres, hormis le match face à Monaco, c’est plutôt positif.
Comment analyses-tu cette belle équipe de Toulouse ?
Une équipe en forme. Un beau collectif avec aussi de très belles individualités. Un jeu plaisant à regarder.
A nous de mettre les ingrédients nécessaires pour faire la différence face à cette belle formation.
