25 Oct | Actualités

Jimmy Cabot : “Un gros match devant notre public”

Jimmy Cabot, le milieu de terrain des Merlus, formé à l’ESTAC, revient sur ses années troyennes et aborde la réception de son ancienne formation.

Jimmy, le FCL reçoit Troyes ce week-end, ton club formateur. Peux-tu nous parler de ta jeunesse troyenne?
La vie y était plutôt agréable au sein d’un bon centre de formation. J’ai grandi là-bas et j’y ai de bons souvenirs. La ville aussi est très sympa et j’en ai profité avec mes amis de la formation. Je ne vous cache pas qu’aujourd’hui c’est toujours particulier d’affronter Troyes.

Comment s’était passée ton arrivée au Centre de Formation de l’ESTAC ?
J’évoluais en district du côté de Saint-Jean de Maurienne en Savoie. J’ai fait des coupes départementales, régionales et j’ai été recruté ensuite par le centre de formation troyen. La formation est très bonne à Troyes avec de bonnes infrastructures. A cette époque-là, le club était encore en National puis en Ligue 2. Au niveau sportif, cela n’était pas forcément évident. Je pouvais aussi rejoindre Sochaux mais malgré tout j’ai opté pour l’ESTAC. Je sentais bien ce choix afin d’évoluer dans un contexte sain auprès d’éducateurs de qualité. Il y avait tout ce qu’il fallait pour bien progresser.

C’est ce qui a fait la différence avec Sochaux ?
Oui, parce qu’en termes de joueurs formés, de club et de palmarès, Sochaux était plus prestigieux. J’y ai visité les installations mais Troyes était un niveau au-dessus. C’était moins convivial dans le Doubs et j’ai opté pour Troyes.

Ta formation a-t-elle été fluide à l’ESTAC jusqu’à tes débuts professionnels ?
Par rapport au niveau que j’avais en arrivant, j’aurais peut-être dû mettre plus de temps à m’intégrer. Mais très vite, j’ai réussi à faire la différence et à m’y imposer, même avec des générations supérieures. Ensuite, j’ai suivi un cursus normal en participant aux play-offs en 17 ans, à un quart et à une demi-finale de Gambardella avec la génération 1992 face à Saint-Etienne puis j’ai évolué avec la réserve. Jean-Marc Furlan m’a progressivement intégré avec les professionnels en Ligue 2 avec un certain Djibril Sidibé. Je suis arrivé dans un bon groupe qui faisait régulièrement l’ascenseur entre la Ligue 1 et la Ligue 2. J’ai eu la chance d’être champion de Domino’s Ligue 2 en 2015 et de faire mes premiers pas en Ligue 1, aux côtés de Benjamin Nivet, un super joueur, avant de rejoindre Lorient.

On entend souvent des joueurs de petits gabarits dire que leur taille a été frein durant la formation. Tu n’as jamais ressenti cela à l’ESTAC ?
Non, sur ma génération nous étions beaucoup de petits joueurs qui jouaient au ballon, un peu comme ici d’ailleurs. J’étais forcément un peu en déficit à ce niveau mais je compensais avec d’autres qualités notamment ma percussion et ma vitesse pour percer. Après, j’ai vraiment réussi à réitérer de belles performances avec les professionnels.

Durant ta formation, tu as aussi croisé Julien Outrebon, entraîneur adjoint ici cette saison, qui était dans l’effectif professionnel à ce moment-là. Le côtoyais-tu déjà ?
Non, pas en professionnel. Julien a eu une grave blessure avec l’équipe première. En revanche, quand il est revenu avec la réserve, en tant que capitaine, j’ai pu évoluer avec lui durant 8-9 mois en CFA 2. Après,  je n’ai pas de réels souvenirs avec lui mais c’est quand même particulier de l’avoir comme adjoint aujourd’hui. Surtout que je ne suis pas si vieux…

Y a-t-il eu plus d’affinités lors de votre rencontre en début de saison ?
Il y a eu plus de facilité dans le contact au début. Aujourd’hui, il y a une hiérarchie et tout se passe très bien. Je suis sérieux et il m’en demande autant qu’aux autres.

Pour en revenir à la Ligue 2, comment vois-tu la saison troyenne actuellement ?
C’est un peu plus compliqué que la saison dernière, dans le jeu notamment. L’an passé, ils étaient très efficaces, s’appuyaient sur un 5-3-2 et contraient pas mal. Cette année, ils ont perdu Martins-Pereira de Lyon, Mbeumo, Pelé, Fortuné…Malgré tout, ils arrivent à bâtir une équipe cohérente et à prendre des points. Ils sont encore et toujours là. L’année dernière, ils étaient un peu perdus sur la première partie de saison mais ils étaient devant nous à la fin. Cette saison, sur le contenu de leurs matches, ils s’en sortent plutôt bien mais leurs points ne sont pas volés. Ce sera un gros match et on se devra de remettre la machine en marche. Devant notre public, nous devrons faire un gros match et l’emporter.

Plus personnellement, comment juges-tu ton début de saison ?
Il est plutôt bon. Je joue, j’enchaîne les matches, on est en tête et on fait de belles performances. Au niveau des statistiques, je peux aller chercher toujours plus.

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