18 Mar | Actualités

Kévin Gameiro : “Le club qui m’a lancé dans le grand bain”

Il a fait les beaux jours du FC Lorient de 2008 à 2011, Kévin Gameiro retrouve le Moustoir ce dimanche avec le RC Strasbourg, son club formateur. 

Kévin, déjà comment vas-tu ?
Ça va très bien, merci. On fait une bonne saison avec le Racing Club de Strasbourg jusqu’à présent, donc on ne va pas se plaindre !

Le Racing Club de Strasbourg est en effet à la cinquième place du championnat, aux portes de l’Europe… Comment tu abordes la fin de saison avec ton club ?
C’est une très bonne saison, avec beaucoup de travail. Aujourd’hui, on peut dire que ce travail paie. On est sur une bonne dynamique. On a emmagasiné beaucoup de confiance pour aborder les prochains matchs. Et on espère continuer sur cette lancée ! On ne se fixe pas de limite et on ira le plus loin et le plus haut possible.

Après 28 journées de championnat, tu es à 9 buts. Tu espères évidemment faire évoluer ce compteur buts…
C’est sur. Mais j’espère surtout pouvoir marquer des buts qui aideront l’équipe à remporter des points. Et qu’on puisse finir le plus haut possible au classement. A dix journées de la fin du championnat, le principal reste bien évidemment le collectif.

Dimanche, tu fais ton retour au stade du Moustoir, ou tu as évolué entre 2008 et 2011…
Je suis très content de jouer au Moustoir dimanche. Ça fait toujours plaisir de revenir dans un stade où j’ai pu évoluer. J’y ai passé de très bons moments et j’ai de très bons souvenirs de mon passage à Lorient. C’est le club qui m’a lancé dans le grand bain de la Ligue 1 et préparer la suite de ma carrière.

Tu parles de très bons moment et souvenirs au club… Qu’est-ce que tu retiens le plus de tes années Lorientaise ?
Ma dernière saison (2010/2011) passée au club était forcément particulière. Je termine à 22 buts. Jusqu’au dernier match, je croyais au titre de meilleur buteur de Ligue 1. J’étais à un seul but de Moussa Sow… J’ai essayé de tout donner, mais cela n’a malheureusement pas suffit. On se tirait la bourre et c’était très motivant et excitant.

C’est aussi cette année-là que tu connais ta première sélection en Equipe de France…
Oui en plus c’est vrai ! C’était vraiment une super saison pour moi. Un pur kiffe et que des bons souvenirs.

La saison précédente (2009/2010), vous terminez à la 7e place du championnat. Une des meilleures saison de l’histoire du club…
C’était une saison marquante. On avait un super collectif surtout. Une excellente entente avec mes coéquipiers. Sur le front de l’attaque, on se trouvait les yeux fermés avec Marama (Vahirua), Rafik (Saifi) et Morgan (Amafiltano). C’est aussi grâce à eux que j’ai pu marquer autant de buts. Je savais qu’en faisant un appel, j’allais être servi. C’était inné et le feeling parlait entre nous. Ça respirait le foot.

Une excellente relation avec tes coéquipiers… et avec ton coach, Christian Gourcuff ?
J’avais une relation normale avec lui, comme tous les autres joueurs je pense. C’était un entraineur qui ne parlait pas beaucoup. Moi j’étais jeune et pas le plus expressif non plus. C’était plus une relation de confiance. Il avait confiance en moi en me mettant sur le terrain. J’essayais de lui rendre cela en marquant des buts et en étant très bon. Mais c’est vrai que c’est un coach qui a beaucoup compté pour moi. C’est grâce à lui que j’ai pu faire une telle carrière. Je me rappelle de ses premiers mots quand j’ai signé à Lorient, il m’avait dit « Quoi qu’il arrive tu seras titulaire les dix premiers matchs de championnat, même si tu n’es pas bon. Ensuite, on fera le bilan ». Ce sont des choses qui marquent, qui te donnent confiance et qui te donnent envie de te surpasser pour un coach.

Vous étiez aussi très performant à domicile !
C’est vrai qu’on était performant. Je me souviens de la dernière année ou on jouait sur un synthétique. Au départ, ce n’était pas évident mais après on surprenait beaucoup d’équipe. En 4-4-2 on allait très vite, on arrivait très bien à combiner. C’était trois belles années au Moustoir. Quand tu as les supporters avec toi c’est toujours plaisant. Fêter ses buts avec son public, c’est toujours top pour un attaquant !

Tu continues de suivre les résultats du FC Lorient ? Comment juges-tu la saison du club ? 
Je continue à suivre évidemment, je suis les résultats de tous les clubs où je suis passé. Ils ont eu une période difficile en descendant en Ligue 2, maintenant ils sont remontés. Ce n’est pas facile pour ces clubs-là, à l’image de Strasbourg aussi, qui ont connu des saisons compliquées. Mais ça renforce aussi certaines choses en passant par ces mauvais moments. Aujourd’hui, je souhaite tout le meilleur à Lorient. J’espère juste que contre nous, ils vont être moins biens (rires). J’espère qu’ils vont se sauver. C’est un club que j’apprécie et ce serait un plaisir de retourner au Moustoir l’année prochaine pour les affronter.

Après Lorient, tu es parti au Paris Saint Germain. Puis tu as eu différentes expériences en Espagne, à Séville, à l’Atlético de Madrid puis à Valence. Aujourd’hui, tu es de retour à Strasbourg, ton club formateur. Est-ce que la boucle est bouclée ?
Je dirai ça quand je terminerai ma carrière (rires). Mais c’est une belle histoire de revenir à Strasbourg, là où tout a commencé et où j’ai été formé. Revenir 13 ans après, ce n’est pas donné à tout le monde. Mais c’était un choix réfléchi et je suis très heureux aujourd’hui.

Pour terminer, est ce que tu as un match à ressortir de ton passage au FC Lorient ?
Je pense de suite au match contre Bordeaux à domicile (saison 2010/2011), où on gagne 5-1 et je marque un triplé. Il y aussi le match au Parc des Princes (saison 2019/2010), où l’on mène 3-0 à la mi-temps. C’était un match très plaisant. Mais en trois ans, c’est vrai que j’ai passé de supers moments et marqué de beaux buts.

 

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