Après une défaite 4 buts à 0 au match aller, les féminines du FC Lorient se déplacent à Clermont, ce dimanche à 15h. Malgré le score large, la capitaine Marine Macé croit encore aux chances d’accession de son équipe à la Division 2.
Après cette défaite 4-0 à l’aller, comment vous abordez ce match retour à Clermont ?
Au vu du résultat du match aller, on était forcément toutes très déçues. Ce 4-0 est un score sévère. On a eu des opportunités que nous n’avons pas réussi à concrétiser et, de leur côté, elles ont été chirurgicales. Mais en revoyant le match, on voit qu’on a fait de bonnes choses. Donc rien n’est terminé, tout est possible.
Quelle tactique adopter pour rattraper ce retard ?
Il faut marquer rapidement. Les faire douter. On a vu au match aller qu’elles s’énervaient rapidement, même à 3-0. Elles commettent des fautes et ont terminé à 10 le match aller. Et nous, on doit obligatoirement concrétiser nos occasions. Profiter des espaces, jouer sur nos points forts.
Car vous avez eu des opportunités franches au match aller, des espaces aussi…
On doit profiter des espaces au maximum. Il faut passer leur ligne d’attaque, et réussir à casser les lignes quand leur équipe est coupée en deux. Elles ont cette force d’avoir une très bonne gardienne, qui a été très forte au match aller (un pénalty arrêté notamment). Pour nous, il va bien falloir s’appliquer dans la finition. Être efficace dans les deux surfaces. Et il faudra en mettre au moins quatre !
Vous aurez l’avantage de pouvoir jouer totalement libérées ce match retour ?
Il n’y a plus de pression à avoir. Il faut jouer sans stress. On a continué à répéter les phases tactiques essentielles. Cette semaine, on a aussi beaucoup travaillé devant le but. Dans l’avant et le dernier geste, on doit être plus efficace. Mettre plus de ballons dans la surface, et conclure nos occasions.
Donc vous y croyez toutes encore à cette montée en D2 !
C’est ce qu’on s’est dit. Celles qui n’y croient pas, ce n’est pas la peine de monter dans le bus pour se rendre à Clermont. Autant rester chez soi, et laisser celles qui ont vraiment envie de jouer la montée en D2. On doit y croire jusqu’au bout.
