Le capitaine du FC Lorient, Michaël Ciani, a abordé devant les médias la déplacement demain face à Nancy.
Ce match face à Nancy est très important…
Oui, peut-être même plus important que les autres à l’heure actuelle. C’est la dernière ligne droite et on arrive au bout de nos jokers. On n’a plus le choix que de gagner, notamment à l’extérieur. Nancy fait partie des concurrents directs que nous allons affronter d’ici la fin de la saison.
C’est donc un nouveau championnat qui s’ouvre à vous face à des équipes qui sont à votre portée ?
A notre portée est un bien grand mot. Si elles l’étaient, nous ne serions pas vingtièmes. Par contre ce sont des concurrents directs, c’est une certitude. On va avoir une série de matches très importants face à des équipes contre lesquelles nous pouvons grappiller des points. On en a conscience. Tous les matches seront difficiles à commencer par celui de demain. Nancy va vouloir se sauver rapidement également. Ils vont se mettre dans les meilleures conditions pour nous battre. Ça reste une équipe contre laquelle on a moyen de faire quelque chose. Tout dépendra de nous.
Le match aller ne s’était pas bien déroulé. Quel souvenir en gardes-tu ?
C’était mon premier match de la saison. J’étais arrivé dans la semaine. Nous avions bien entamé ce match. Ils marquent sur une frappe anodine alors que l’on était en pleine maîtrise. Ils renversent le match. On perd 2-0 sur un manque de lucidité un peu à l’image de notre saison. Il va falloir faire différemment. On a pris des enseignements sur toutes ces défaites. Même si on a perdu contre Paris, il y avait du mieux. On est ressorti de ce match avec des certitudes dans notre système de jeu. Il va falloir jouer avec le cœur.
“Il faut des actes !”
Quel est l’état d’esprit du groupe ?
On y croit ! Tant qu’il y a la possibilité de le faire, on y croit fortement. Le groupe a un bon potentiel. On est tous concernés même si cela se complique. D’où l’importance de gagner ce week-end pour rester en vie. On y croit tous, je peux vous l’assurer.
Comptez-vous sur des faux pas de vos concurrents ?
On ne compte que sur nous. Tout dépend que de nous. On est conscients de nos capacités. On a un effectif pour ne pas être vingtième. C’est toujours plus facile de le dire. Maintenant, il faut des actes. On est maître de notre destin. On a le groupe pour faire un résultat face à n’importe quelle équipe. On ne regarde pas les adversaires. On se concentre sur nous.
