L’entraîneur des Merlus s’est exprimé devant les médias hier avant la réception de l’AS Nancy Lorraine demain à 15h00 au stade du Moustoir (9ème journée de Ligue 2).
Vous avez connu votre première défaite mardi à Auxerre. Quel est votre ressenti ?
Ce n’est jamais agréable. Je savais très bien qu’elle allait arriver un jour mais j’aurais préféré le plus tard possible. On avait envie de continuer sur cette dynamique mais ce sont les aléas d’un match (expulsion de Guendouzi) qui nous donnent des éléments de progression. C’est un match qui aurait pu tourner différemment. On était en train de reprendre la main sur le match. La deuxième mi-temps aurait pu être différente. On l’a souvent montré d’ailleurs : à Clermont, à Lens…Sur plusieurs matches, on a fait basculer la rencontre en seconde période. C’est aussi ça une saison. C’est long. Quand on voit le classement, il faut toujours avoir cette lucidité et cette humilité de dire que ce championnat sera difficile. Il nous faudra être performant et les résultats en découleront. Ce n’est pas que des paroles en l’air. La preuve en est. Pour nous, on continue d’avancer. Il y un nouveau important face à Nancy qui se profile. On veut refaire partir la dynamique.
Quand vous scindez le match en deux, c’est après l’expulsion de Mattéo ?
Oui, mais cela ne veut pas dire que nous n’avons pas joué cette seconde période, loin de là. On aurait pu revenir dans le match, même à dix. Je nous ai trouvé très cohérent à la fois physiquement et dans le jeu. C’est frustrant mais positif.
Attendez-ou une réaction de votre équipe dès samedi ou plus de la continuité ?
Pour moi, c’est de la continuité. De la réaction voudrait dire que nous aurions fait un non match. Ce que je n’estime pas du tout.
Que vous apporte ce schéma à trois défenseurs ?
Il apporte de la solidité. On doit progresser dans la sortie du ballon. On était de mieux en mieux en première période mais je trouve que l’on peut progresser. Ce qui fait notre ADN. Mais j’ai trouvé que pour un premier match, c’était déjà très intéressant. N’oublions pas que le 4-4-2, nous l’avons mis en place durant toute la préparation. Il faut que l’on soit capable de s’adapter. On l’a déjà fait en cours de match. Il faut faire attention juste à un aspect résultat quand on analyse le match. J’ai trouvé mon équipe cohérente par rapport aux suspendus et aux rotations face à un adversaire qui n’est pas à sa place.
“Il n’y a pas de réel favori”
Nancy n’est sans doute pas à sa place non plus…
Oui, c’est sûr. C’est un gros match. Mais y-a-t-il un match facile en Ligue 2 ? Je ne le pense pas. C’est pour ça que chaque match doit être préparé avec une grande importance. C’est un match qui va être intéressant, une nouvelle fois. On devra mettre en place notre jeu.
Quels dangers ciblez-vous à l’AS Nancy Lorraine ?
En général, c’est une équipe athlétique qui laisse très peu d’espace. Elle est très bonne en contre-attaque. Amine Bassi, leur petit jeune aussi qui vient d’intégrer le groupe a une bonne frappe et est performant sur les coups de pied arrêtés.
Il y a aussi un ancien qui est le meilleur buteur du club, Youssouf Hadji…
Oui, je le connais bien. J’ai joué plusieurs fois contre lui. C’est un exemple pour les jeunes. C’est un professionnel exceptionnel.
Au classement, il y a un resserrement en tête du championnat…
Oui, ce championnat se jouera sur la longueur. Tout le monde veut nous mettre favori parce que ça arrange. Mais ce n’est pas le cas du tout. Même si à un moment donné on a été premier. Aujourd’hui, le championnat est tellement difficile que je ne pense pas qu’il puisse y avoir un réel favori. Je le dis sincèrement. Reims est armé comme beaucoup d’autres équipes.
