15 Avr | Actualités

Pancho Abardonado revient sur son année lorientaise

Prêté par l’Olympique de Marseille au FC Lorient lors de la saison 2001-2002, Pancho Abardonado, aujourd’hui entraîneur adjoint à l’OM, a notamment remporté la coupe de France 2002 avec les Merlus. Il nous évoque cette année particulière dans le Morbihan qui avait vu, malheureusement, le FCL descendre en Ligue 2.

Quels souvenirs gardez-vous de cette saison 2001-2002 chez les Merlus ?
C’était une année à deux visages car pour nous, le championnat était notre priorité avec comme objectif le maintien. Au cours de cette saison, se sont greffés les deux parcours en coupes. Au mois de décembre, avant de partir en vacances de Noël, nous étions 8èmes au classement sous les ordres d’Angel Marcos. Il nous restait quatre ou cinq matches à gagner et le maintien était assuré. Mon prêt aurait été plus que réussi et je rentrais ainsi à Marseille avec le sentiment du devoir accompli. Mais finalement, les deux parcours en coupes nous ont fait mal pour la suite du championnat. Une fois que l’on a gagné plusieurs matches en coupe de France puis en coupe de la Ligue, on a délaissé le championnat. Nous étions obnubilés par le Stade de France. Je pense que c’est ce qui nous a coûté notre maintien. On avait pourtant l’équipe pour se maintenir et finir dans le ventre mou du classement. J’aurais préféré que l’on obtienne ce maintien plutôt que la victoire en coupe de France.

C’est donc un bilan mitigé finalement pour vous…
Oui, car on connaît les conséquences d’une descente d’un club en Ligue 2. On était pourtant vraiment contents de soulever cette coupe de France mais une fois cette coupe passée, nous avons joué un dernier match à Guingamp en championnat, on perd et on descend. Je reste sur un goût un peu amer après cette saison.

Avez-vous une ou deux anecdotes positives de cette année lorientaise ?
Oui, j’en ai plusieurs. Je rencontrais pour la première fois Jean-Claude Darcheville et Pascal Feindouno. Je les connaissais que des terrains de foot. J’ai pu m’apercevoir de l’ambiance qui existait dans ce vestiaire. C’était extraordinaire. Je n’oublie pas non plus les Ferron, Delhommeau, Druon, Keita, avec qui j’étais en formation à l’OM…C’était une année marquante car je quittais Marseille pour la première fois. J’avais un peu cette peur de me retrouver à l’autre bout de la France. Mais j’ai pris un pied terrible sur le terrain et j’ai eu la chance d’être aussi capitaine de cette équipe quand Mr Pouliquen est arrivé. C’était une fierté pour moi de me battre pour cette équipe.

Pouvons-nous dire que c’était une des saisons les plus marquantes de votre carrière ?
Oui, même si après j’ai connu Nice notamment. Mais ce prêt a été réussi car j’ai fait plus de 30 matches titulaires et j’ai porté le brassard. Il y a un autre événement qui m’a marqué : la sortie de la vidéo de Rémi Gaillard. C’est une anecdote extraordinaire. Quand je l’ai vu prendre le micro au stade du France, avec notre maillot sur le dos, je pensais que c’était le fils ou le frère d’un de nos actionnaires. Mais à la fin, je me suis rendu compte de qui il était vraiment…C’était un événement marrant.

On imagine que vous avez toujours du plaisir à retrouver les Lorientais…
Oui, c’est un grand plaisir de les retrouver. C’est un club que j’apprécie et très professionnel. Il travaille énormément. Samedi je vais retrouver Lolo Abergel. Quand j’ai arrêté ma carrière, je l’ai côtoyé un peu avec l’équipe de CFA. C’est un garçon de chez nous qui réalise une très belle saison donc ça me fait plaisir de le revoir ce week-end.

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