Paul Nardi, le gardien des buts des Merlus, a évoqué pour nous le début de saison du club, le retour du public au stade du Moustoir et la venue de l’AS Monaco demain pour le compte de la 2ème journée de Ligue 1 Uber Eats.
Comment s’est déroulée cette préparation ?
Je pense que le bilan est positif. Les résultats ont été bons, tout le monde peut le voir. Il faut surtout mettre en avant le travail effectué au quotidien tout au long de cette préparation. On peut dire qu’elle est réussie. Maintenant, il faut s’en servir sur les matches officiels.
Il y a eu peu de mouvements au sein du groupe, c’est forcément un plus pour vous…
On se connait tous. On a vécu quelque chose de beau en fin de saison et cela resserre les liens. C’est important. Aujourd’hui, il n’y a qu’une recrue et même pour Igor, c’est plus facile d’intégrer un groupe qui se connaît parfaitement, dans une bande de copains. C’est une force pour nous.
Que faut-il retenir de la saison dernière ?
On est tous d’accord pour dire que l’on a joué plus décomplexés sur la seconde partie de saison. Dès les premiers matches de cette nouvelle saison, il faudra poursuivre dans cet état d’esprit. On doit jouer chaque match à fond pour les gagner. Il y aura toujours des points à prendre, à domicile et à l’extérieur. Quel que soit l’adversaire, notre but sera de faire mal.
Vous allez retrouver le Moustoir avec du public. Y a-t-il une certaine impatience de votre part ?
Oui, bien sûr. On en parle entre nous. Le public avait fait notre force lors de la saison en Ligue 2. Les supporters avaient été très importants pour nous. L’an passé, nous aurions aimé partager ces émotions avec eux, surtout sur la seconde partie de saison. On a quasiment réussi à faire carton plein à domicile sur la poule retour et peut-être qu’avec eux on aurait encore pu faire mieux. On a hâte de les retrouver, de ressentir cette ferveur, de revoir des sourires dans les gradins. Après, ce sera à nous faire le travail sur le terrain.
Même s’ils étaient présents sur les avant-matches de la saison dernière…
On en a reparlé cet été avec Fabien Lemoine. Sur les matches de la fin de saison, les voir depuis le bus, c’était juste incroyable. On les entendait pendant le match. C’était fou. Malgré leur absence dans les tribunes, ils ont été très présents à nos côtés. Je pense aussi à leur mobilisation avant les derbies à Kerlir. C’était génial.
Penses-tu qu’il y aura une réadaptation de votre part sur le terrain en termes de communication entre vous ?
On va devoir l’adapter, c’est sûr. On s’entendait tous, même les consignes du coach et celles des partenaires qui étaient sur le banc. Ils avaient une belle vision du jeu d’où ils étaient. On va se réadapter et faire abstraction du brouhaha ambiant. De toute façon, on a évolué dans ces conditions toute notre carrière et le temps d’adaptation sera donc très court. L’engouement du public prendra le dessus par rapport à ce petit désagrément
Monaco est un club de standing européen. Comment faut-il aborder cette rencontre ?
Il faudra faire preuve de beaucoup de sérieux, d’humilité mais aussi d’ambition. On va vraiment jouer chaque match pour faire un résultat. Même si nous avions reçu une claque face à eux à domicile la saison dernière, à 11 contre 11, on faisait jeu égal. A nous de faire le meilleur match possible. C’est une grosse écurie qui va peut-être jouer la Ligue des Champions cette saison. Il ne faudra pas avoir de complexes et faire preuve d’humilité. On va jouer pour le gagner et le retour de nos supporters va nous transcender. Dans tous les cas, on va tout donner.
Tu as évolué en Principauté. Que retiens-tu de ce passage ?
J’ai retenu beaucoup de choses positives. Je n’ai joué que 6 matches sous les couleurs de Monaco puisque je ne suis resté physiquement qu’une saison sur le Rocher. J’ai énormément appris sur l’exigence du très haut niveau avec des installations au top et de grands joueurs. J’ai appris de leurs méthodes. Je ne regrette pas du tout mon année là-bas. Je m’en sers encore aujourd’hui pour construire ma carrière.
