3 Déc | Actualités

Samuel Loric : “J’apprends beaucoup avec Vincent Le Goff”

Samuel, peux-tu nous rappeler ton parcours de footballeur avant de rejoindre les Merlus ?
J’ai débuté à l’âge de six ans à l’AS Ménimur près de Vannes. J’y ai joué pendant quatre ou cinq saisons avant de m’engager au Vannes Olympique Club. J’y ai ensuite fait toutes mes classes dans les équipes de jeunes. À mes 17 ans, je suis monté en équipe première, en National 3. On a vécu une montée en N2. A l’issue de cette saison, j’ai signé à Lorient à mi-parcours avant d’être prêté pour la fin de saison au VOC. Il y a deux ans, je m’étais entraîné avec les professionnels tout en jouant avec la N2. Je suis prêté une saison l’an dernier à Avranches où j’ai gagné du temps de jeu en National.

Tu n’es pas passé par un centre de formation. Ton objectif a toujours été d’intégrer un groupe professionnel ?
Je ne vais pas vous le cacher : quand on est à Vannes, sans passer par un centre, on pense prioritairement aux études. Signer professionnel est le rêve de tout le monde mais cela ne venait pas dans mon esprit dans un premier temps. À cette époque, je m’entraînais avec le groupe de National 2 du Vannes OC tout en passant mon bac puis ma première année de STAPS. J’étais
focalisé sur mes études même si signer professionnel restait dans un coin de ma tête.

Considères-tu que ton année à Avranches a été bénéfique ?
Oui, bien sûr. Le championnat de National forge le caractère dans plusieurs domaines. C’est une compétition qui est complète, avec beaucoup de transitions, physique. Cette année m’a permis d’enchaîner et d’apprendre le métier. On commence à rentrer dans le monde professionnel et cette saison à Avranches m’a vraiment permis de progresser dans plusieurs domaines et d’arriver ici avec une palette plus élargie.

Tu as fait tes premiers pas en Ligue 1 à Angers. Quelles sensations as-tu ressenties ?
Ça fait forcément rêver même si une première reste toujours un peu stressante. C’était de la bonne pression. Tout rêve de joueur, y compris le mien, était d’évoluer un jour en Ligue 1. C’est chose faite maintenant. Ce sont des moments qui resteront gravés.

Tu as enchaîné, à Lorient, avec une deuxième titularisation face à Rennes dans un derby à guichets fermés…
C’était très émouvant. L’atmosphère hors terrain était complètement différente d’Angers. Un fois sur le terrain, on ne fait pas trop attention à ce qui se passe autour même si jouer un derby, à domicile, à guichets fermés, restera forcément un très bon souvenir. Ma famille, mes amis étaient présents au Moustoir lors de ce match. Ils étaient heureux pour moi.

Tu es la doublure de Vincent Le Goff. Qu’apprends-tu quotidiennement à ses côtés ?
Vincent est quelqu’un qui a beaucoup d’expérience, qui fait très bien son travail car il est très constant. Etre sa doublure me permet d’apprendre beaucoup sur la technique, la régularité… On ne peut que progresser en essayant de reproduire ce qu’il fait.

Dimanche, c’est la réception de Nantes. Que faut-il faire pour basculer sur une série positive ?
On doit continuer sur ce que l’on fait de bien. Face à Rennes, on fait un match en demi-teinte car ce premier but nous met la tête dans le sac. Avant cela, notre prestation était plutôt encourageante même si nous n’avons pas été récompensés au final. Il faut continuer à être costaud défensivement et être plus juste offensivement. Ça finira par tourner en notre faveur en mettant encore plus d’intensité.

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