Stéphane, que retiens-tu du match nul à Reims ?
Je pense que c’est un bon résultat. On a pris un bon point à l’extérieur. Quand le match est fermé, puisque les Rémois ont très bien défendu, il faut se contenter d’un point. De mon point de vue, ce point est une très bonne chose et il nous permet d’avancer dans ce championnat.
D’autant plus avec un clean-sheet…
Oui, on ne prend pas de but et c’est un très bon résultat. A domicile, il faudra montrer certainement autre chose mais sur un match à l’extérieur, c’est une belle performance.
D’un point de vue défensif, on sent l’équipe plus costaude que la saison dernière. Partages-tu cela ?
Oui, je la sens plus forte en effet. Ça va faire de longs mois que l’on joue dans ce système, en 3-5-2, et on commence vraiment à assimiler ce dispositif. C’est une des raisons qui me fait penser que l’on est plus fort aujourd’hui dans ce domaine.
Vous affrontez Nice en ce milieu de semaine. Comment allez-vous aborder ce match ?
On doit continuer sur ce que nous avons fait ces dernières semaines. Nice est une bonne équipe mais nous sommes une équipe performante au stade du Moustoir. On va l’aborder comme tous
les autres matches. Ce n’est pas parce que Nice est une très bonne équipe que nous devons modifier notre état d’esprit. Ce n’est pas un match plus particulier qu’un autre.
Quel est ton avis sur cette équipe niçoise ?
C’est une très bonne équipe avec un coach champion de France la saison dernière. Elle propose un autre visage que lors du précédent exercice en se renforçant avec des joueurs de qualité. Nous risquons de voir une toute autre équipe cette semaine.
Vous êtes performants à domicile depuis la seconde partie de saison dernière. Comment vis-tu ce retour du public au Moustoir ?
Je suis arrivé l’an passé, lors du Covid, et les supporters étaient absents. C’était difficile pour nous, comme pour eux, même si nous savions qu’ils étaient derrière nous tout au long de la saison. Ça fait beaucoup de bien de les sentir derrière nous au stade, et même à l’extérieur. Ils sont nombreux et ils nous apportent une force supplémentaire. Le 12ème homme existe réellement et leur apport est indéniable.
D’un point de vue plus personnel, vois-tu le bout du tunnel après plusieurs soucis physiques ?
Mes six semaines d’absence ont été compliquées. Le fait d’être en réathlétisation et de connaître de nouveaux soucis physiques n’était pas évident à vivre. Mais j’ai été très bien accompagné par le coach, le staff, mes coéquipiers, le préparateur physique et le staff médical. Voir le bout du tunnel me fait extrêmement plaisir mais on ne sait jamais de quoi demain sera fait. Je reste toujours vigilant. Mes deux dernières entrées en jeu prouvent que le travail fait avec le staff précédemment est en train de payer.
Fais-tu un travail complémentaire en plus des séances habituelles ?
Oui, pour éviter les récidives. Je travaille en salle avant et après les séances sur le terrain. Je discute beaucoup avec le staff médical pour leur faire part de mon ressenti. J’ai une fiche à remplir à la fin de chaque entraînement à ce sujet. Aujourd’hui, physiquement je me sens en pleine possession de mes moyens mais ça ne veut pas dire que je suis guéri. Mais je me sens à 100%, prêt à aider l’équipe.
