28 Avr | Actualités

Thomas Callens : “Je donne mon maximum au groupe”

Thomas, comment vis-tu ce rôle de troisième gardien au sein du groupe professionnel ?
Ça se passe très bien. J’apprécie vraiment ce rôle. En première partie de saison, j’ai eu l’occasion de beaucoup jouer en National 2. C’était important de pouvoir enchainer les matches. Aujourd’hui, je vis avec le groupe professionnel et je prends cette expérience. En plus avec l’objectif maintien, c’est super intéressant ! Il y a beaucoup d’émotions qui se mélangent et c’est super à vivre. J’essaye de donner mon maximum au groupe et à l’équipe des gardiens.

Comment abordes-tu ce match, à domicile, face à Reims ?
Chaque match à domicile est encore plus capital. On vient d’enchainer deux victoires chez nous, contre l’ASSE et Metz, c’est bien. Maintenant Reims. C’est un match très important et on sait que l’acquisition du maintien passe par ce genre de rencontre. Comptablement, on est dans le coup, mais il faut continuer de prendre des points.

Il reste quatre rencontres avant la fin du championnat. Dont trois face à des équipes à la lutte pour le maintien… (Reims, Bordeaux, Troyes)
Ce sont forcément des matches avec encore plus d’enjeux. Mais il ne faut pas que l’enjeu surpasse le reste. Il ne faut pas qu’on soit tétanisé. La pression supplémentaire est normale mais on doit s’en servir comme une énergie positive, et qu’on se libère sur le terrain. Il faut essayer de passer outre ça, et jouer comme on sait le faire.

Et trois rencontres à domicile…Est-ce une force ?
Le 12ème homme est très important. On se sent porter, plus en confiance aussi. Ça rajoute de la « grinta » à la rencontre. Les ambiances dans les stades, les « kop », j’aime beaucoup observer ça. A domicile, on doit se sentir en confiance et en sécurité, chez soi tout simplement. Et c’est ce que fait le public du Moustoir, on l’a encore vu contre Saint-Etienne puis face à Metz. Même dans les moments plus faibles, ils ont continué de chanter et de nous encourager. Et ça a payé puisqu’on a remporté les deux rencontres.

D’un point de vue personnel, comment juges-tu ta saison ?
Avec l’équipe réserve, je suis très satisfait de mon début de saison en disputant une petite quinzaine de matches. Sur le plan comptable, j’ai pris peu de buts et fais plusieurs « clean sheet » (9/14). Avec l’équipe, on était l’une des meilleures défenses. Dans certains matches, j’ai pu être décisif en réalisant de nombreux arrêts. Après ce qui permet ces bonnes performances, c’est aussi d’enchainer les rencontres. On trouve des repères, on gagne de la confiance…

De bonnes performances individuelles… et collectives !
Évidemment, les performances individuelles sont entrainées par les bonnes prestations de l’équipe. On fait une très bonne saison avec la réserve, en jouant le haut de tableau (actuellement deuxième de National 2). Ce qui n’est pas forcément facile pour une réserve d’équipe professionnelle. Pour moi, c’est un vrai plaisir quand je peux jouer avec la N2. Et en début de saison, c’était pour moi primordial d’avoir du temps de jeu.

Et aujourd’hui tu te retrouves avec le groupe professionnel…une difficulté de ne plus pouvoir enchainer les matches ?
Pour remettre les choses dans l’ordre, je me suis blessé début mars pendant un mois. Ce qui m’a empêché de continuer à enchainer les rencontres avec la réserve. Ensuite, Teddy Bartouche-Selbonne s’est blessé et j’ai pris sa place de troisième gardien. Mais cela ne me dérange pas du tout, car, comme je l’ai dit, j’ai enchainé les matches en première partie de saison et aujourd’hui je vis avec le groupe professionnel au quotidien. Et pour moi, les deux expériences me permettent de progresser. C’est différent certes, parce qu’on ne remplace jamais la compétition. Mais à la fois, vivre toutes ces émotions avec les pros, ça permet de se forger et de progresser sur d’autres points.

Et tu aurais même pu avoir du temps de jeu en Ligue 1, début 2022…
Oui c’est vrai. Une période où l’équipe connaissait plusieurs cas de Covid au sein du groupe. Tous nos gardiens étaient à l’isolement (Matthieu Dreyer, Paul Nardi et Teddy Bartouche), et j’étais donc propulsé en tant que gardien numéro 1. Et on avait un match contre le LOSC à préparer… Alors à ce moment-là, j’étais quand même mesuré sur mes chances de jouer car la situation la plus probable était le report du match. Mais je me préparais évidemment à jouer. Et au vu de nombre de cas de Covid, la rencontre a été logiquement reportée. Je suis donc resté réaliste, mais j’étais prêt à jouer mon premier match pro et à rentrer dans le grand bain.

Après une telle situation, tu dois avoir d’autant plus hâte de connaitre tes premières minutes en professionnel…
J’ai très hâte. Surtout que j’ai connu une pareille situation, quand j’étais à Caen, où j’étais très proche de connaitre mes premières minutes en Ligue 2. Lors d’un match à Valenciennes, je devais jouer après la blessure de notre gardien numéro 1. Et la rencontre a été annulée le jour même…J’attends ce moment, mais je sais que, lorsqu’on est gardien, il faut être patient. Parfois, il faut avoir ce petit facteur chance. Pour l’instant je ne l’ai pas eu, mais je bosse pour ça tous les jours et je sais que ça viendra. Et à ce moment-là, il faudra répondre présent !

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